IROND'AILE

 

 

 

OBJECTIFS

Cet appareil ressemble à d'autres réalisations.

Il ne faudrait pas en conclure que c'est une copie du Gazaile de Serge Pennec lui-même inspiré du MCR. Le nom retenu faisait allusion à la construction du fuselage prévu à l'origine en tube d'acier.

Acier se traduisant par Iron en anglais, le nom Irond'aile est venu spontanément. Malheureusement ce choix ne permet pas l'obtention d'une masse à vide convenable. L'acier a laissé la place au bois et aucarbone mais le nom est resté.

Une consommation faible étant un des objectifs, Irond'aile est aussi une allusion à un " appétit d'oiseau ", selon le dicton populaire, bien que dans la réalité un oiseau soit un goinfre.

L'idée est venue de l'observation de certaines réalisations actuelles et la nécessité de changer de paradigme.

Nombreux ULM 3 axes actuels sont inaptes à l'emport de deux passagers avec une autonomie permettant d'envisager autre chose que des tours de piste.

Grâce au lobbying d'un certain constructeur autrichien, il est devenu inconcevable qu'un ULM puisse voler avec moins de 100 cv ou de 80 cv pour un monoplace, ces deux puissances étant, par le fruit du hasard, celles proposées par ce constructeur.

100 cv est la puissance d'un Cessna 152, d'un Rallye ou d'un DR300, avions certifiés et de masse bien supérieure aux ULM. Parmi les avions CNRA, un Emeraude vole avec 90 cv, un Gazaile avec 55cv. La Luciole de Michel Colomban se satisfait d'un moteur de 25 cv et ses performances sont loin du ridicule.

Un ULM biplace doit pouvoir se satisfaire de 40 cv à condition de soigner sa masse, son aérodynamique et d'utiliser au mieux la puissance disponible en le dotant impérativement d'une hélice à pas variable.

Il est indispensable de revenir aux fondamentaux, un avion se doit d'être léger, sa masse utile doit être la plus élevée possible et son rendement propulsif optimisé. Michel Colomban, a fait de la réduction de la masses une obsession et ses réalisations montrent que l'on peut faire un appareil performant, léger et solide. Igor Spacek avec le SD1 atteint un résultat voisin avec une machine moins radicale.

Un biplace conçu de manière similaire devrait peser environ entre 200 et 230 kg à vide, suivant la motorisation, et autoriser une masse maximale au décollage inférieure à la limite légale.

Avec une motorisation de 40 cv, la masse max au décollage sera inférieure à 420 kg, soit 220 kg de charge utile. Avec un D moteur elle sera de 450kg avec la même charge utile.